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d'ou vient le Nom LOMBARD .? - Filae.com
Lisbeth.L1
d'ou vient le Nom LOMBARD .?
Envoyé le: mardi 8 août 2006 23:39



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Ma cousine va prochainement, faire des recherches genealogiques, concernant Le NOM LOMBARD. Elle m'a damande d'ou ce nom la venait ? Som mari est dans l'YONNE . J'attend un message pour la sinification de se nom ainsi que le principal bastion ou il se trouve.Je vous remercie d'avance, a bientot, LISBETH.
Martine.M403
d'ou vient le Nom LOMBARD .?
Envoyé le: mercredi 9 août 2006 00:36



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Bonsoir Lisbeth,

Je connais des LLombard qui s'écrit avec 2L, ce nom est d'origine espagnole.

Si ça peut t'aider.

Martine

 

Boise2002d
d'ou vient le Nom LOMBARD .?
Envoyé le: mercredi 9 août 2006 02:55



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  LOMBARD Jean-Pierre       

 

 

 

.

Pour contacter un généalogiste utiliser le tableau situé en haut/bas de page ou imprimer la page Les généalogistes

Attention, pour les communes disparues : les communes citées sont celles du rattachement actuel.

 

PATRONYME COMMUNE GENEALOGISTES ETUDIANT LE PATRONYME ?

DANS LA MEME COM

LOMBARD, LOMBART

Gap
L'epine
Montclus
Montmorin
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Saint-Auban-D'oze
Saint-Genis
Sigottier

Gap : GERARD Salome
Montclus : CHOLAT Liliane
Montclus : COTTIN Roland
Montclus : MATHIEU Claude
Montmorin : COTTIN Roland
Montmorin : MATHIEU Claude
Ribeyret : COTTIN Roland
Saint-Auban-D'oze : MATHIEU Claude
Saint-Genis : COTTIN Roland
Saint-Genis : MATHIEU Claude

http://site.voila.fr/cgw05/fc05_lombard.htm

EDUC/DOCAV - patois jurassien : table toponymique   

"Lombard" renvoie sans doute à un patronyme, éventuellement à un sobriquet (les "lombards" étaient au Moyen Age des prêteurs d'argent; par glissement du ...
www.educ2006.ch/docav/patois/tables/tab_c1.htm - 11k

Les rois maudit présentait le personnage du banquier Lombard.de Maurice Drouon. La série télé lui donnait un accent non-italien même s?il semblait avoir des liens en Italie.

Il faut voir la Lombardie?Les chrétiens n,ayant pas le droit de prêter de l'argent avec intéret les Juifs l'on fait...

Boise2002d
d'ou vient le Nom LOMBARD .?
Envoyé le: mercredi 9 août 2006 03:04



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http://www.genealogie.org/bcentrale/arbre.asp?code_owner=26&code_individu=50955

http://www.familysearch.org/Eng/search/frameset_search.asp?PAGE=ancestorsearchresults.asp

358 recensés y compris une déformation de Lombard (Lambert bizarre)

JEAN-FRANCOIS  LOMBARD (homme)

# référence: 26,50955       Année de référence: 1670  

Naissance: ENV 1670,SAVOIE (SAVOIE), FRANCE

 

Gedcom de Côté, Jacques (26): Différentes branches généalogiques de la famille de M. Côté 

 

Union

1 Date de mariage:  Lieu: FRANCE

ANTOINETTE-MARIE POTON   (femme)

# référence: 26,50956       Année de référence: 1670  

JOSEPH LOMBARD   (homme)      # référence: 26,21922       Année de référence: 1700

Naissance: ENV 1700,SAVOIE (SAVOIE), FRANCE

 

--------------------------------------------------------------------------------

 

 

 http://www.genealogie.org/bcentrale/arbre.asp?code_owner=26&code_individu=50955

 

 

 

 

Boise2002d
d'ou vient le Nom LOMBARD .?
Envoyé le: mercredi 9 août 2006 03:27



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Lombards

Les Lombards (Langobardi en latin puis Lombardi par déformation après le VIIIe siècle sauf en Italie méridionale qui conserve le nom de Langobardi jusqu'au XIIe siècle) étaient un peuple germanique venu de la Baltique, appartenant plus précisément au groupe des Germains de l'Elbe mais originaire de Scandinavie méridionale selon leur propre tradition orale rapportée par leur historien Paul Diacre à la fin du VIIIe siècle. Ce peuple, sous la conduite de leur roi Alboïn, envahit l'Italie du Nord à partir du début de l'an 568.

 

Sommaire [masquer]

1 Origines et migration

2 Les Lombards en Italie

3 Le royaume lombard d'Italie

4 Byzance, Rome et les Lombards

5 Liste des rois lombards

6 Rois lombards d'Italie

7 Voir aussi

7.1 Liens internes

7.2 Liens externes

8 Sources de l'histoire des Lombards

9 Bibliographie

 

 

 

 

Origines et migration [modifier]

Les Lombards (ou plus exactement, Langobards) sont connus depuis bien longtemps par les Romains : en effet, en -98, l'historien Tacite les mentionne déjà dans son ouvrage sur les Germains, Germania. Pourtant, les Lombards restent plusieurs siècles dans l'ombre et leur histoire antérieure au Ve siècle est très mal connue voir méconnue. Le peuple lombard ne participe pas au invasions et migrations barbares des IVe siècle et Ve siècle.

 

Leur propre tradition orale tardive (l'Origo Gentis Langobardorum) décrit comment les Lombards quittèrent leur Scandinavie, dirigés par deux chefs frères, Ibor et Agio, et comment il s'établirent en Europe centrale. Elle explique aussi l'étymologie de leur nom, les « Longues-Barbes » : ce dernier aurait été donné par le dieu Wotan à la petite tribu des Winilli (signifiant tout simplement les « Guerriers »), après que les femmes de cette tribu eurent coupé leurs cheveux et qu'elles les eurent utilisé comme barbes postiches ; le stratagème, soufflé par Freia, visait à renforcer le nombre des guerriers de la tribu confrontée à une invasion de guerriers Vandales, plus nombreux. Les Lombards se considéraient comme les préférés du dieu Odin.

 

L'?uvre a pour modèle le récit de la migration des Goths (fait quant à lui par l'historien de ce peuple, Jordanès) et peut-être également rapprochée du récit de la migration des Angles, des Jutes et des Saxons dans l'île de Bretagne tel qu'il est fait dans la Chronique anglo-saxonne. Aussi, le caractère mythologique de la tradition lombarde impose de considérer l'hypothèse de l'origine scandinave et de l'étymologie des Lombards avec la plus grande circonspection.

 

Au Ier siècle, les Lombards sont établis sur le cours inférieur de l'Elbe où ils affrontent l'empereur Tibère. Au siècle suivant, ils gagnent le cours moyen du Danube. Ainsi, en 167, ils sont présents en Pannonie où ils demeurèrent ensuite plusieurs siècles. Vers la fin du Ve siècle, en effet, ils obtiennent dans cette région un traité de l'empereur Justinien, devenant ainsi des fédérés de Rome. De nombreux guerriers lombards servirent à partir de l'an 551, comme mercenaires dans la péninsule italienne contre les Ostrogoths.

 

De Pannonie, ils détruisent le petit royaume hérule vers 505 puis ils occupent la province romaine de Pannonie première (peut-être en 527) enfin la Pannonie seconde à partir de 547. S'alliant aux redoutables cavaliers avars, un peuple de la steppe nouveau venu dans la région, ils battent sévèrement les Gépides qui tentent d'étendre leur royaume (v. 567). Une partie des Gépides s'unissent aux Lombards et les suivirent en Italie où ils conservèrent durant un certain temps leurs propres lois. Á partir du milieu du VIe siècle, il semble que certains Lombards se sont convertis au christianisme tandis que parallèlement, ils sont touchés par l'arianisme (issus d'Ostrogoths d'Italie ?). En tout cas, l'immense majorité des Lombards sont encore païens.

 

Selon les sources, leur roi Alboïn passe ensuite un accord avec le khagan avar : durant 200 ans, les Lombards purent retourner en Pannonie et retrouver leur territoire. L'ensemble des Lombards, accompagnés de Gépides, mais également de bandes saxonnes, hérules et même avares, se mettent alors en route pour l'Italie où la destruction du royaume du grand Théodoric avait surtout créé un véritable vide politique, militaire et même administratif : près de 25 années de lutte acharnée entre Byzantins et Ostrogoths avaient mit la riche Italie en ruine et la reconquête justinienne s'avérait fragile.

 

 

Les Lombards en Italie [modifier]

Au début de l'année 568, ayant franchi la frontière du Frioul, plus de 200 000 Lombards et leurs alliés envahissent la plaine du Pô mais, une fois dans la péninsule, ils se heurtent bientôt aux ouvrages défensifs qui entourent les villes ainsi qu'aux nombreuses forteresses romano-byzantines. Aussi, comme tout peuple barbare, les Lombards préfèrent la campagne aux villes et constituent des résidences rurales dans la fertile plaine du Pô (les salae), placées sous la coupe d'une farae (du germanique fara : bande). Vivre en communauté loin des villes devait certainement empêcher une assimilation rapide parmi la nombreuse population romaine et préserver la cohésion nationale lombarde ainsi que les qualités guerrières de leurs hommes.

 

De nombreux sièges, longs et difficiles autant pour les assiégés que pour les assiégeants, ont lieu tandis qu'une partie de la population italienne reflue vers le nord-est, en Vénétie et vers la côte ligure (région de Gênes). Finalement, les Lombards s'emparent de la ville de Pavie (572) mais Ravenne, dernière capitale de l'empire d'Occident, leur résiste toujours. Certaines bandes armées lombardes combattant plus ou moins pour leur propre compte, s'infiltrent également dans les Apennins, dans le Bénévent et jusqu'en Provence, d'où elles sont chassées par les Francs.

 

Après les assassinats d'Alboïn (572) et de son successeur Cleph en 574, les Lombards suppriment la royauté -fait unique pour cette époque- et restent sans roi pendant dix années, errant en bandes plus ou moins rivales à travers toute la péninsule qu'ils mettent à feu et à sang, dirigées par trente-cinq chefs militaires, les « Ducs ». L'organisation de la royauté lombarde en Italie, qui allait durer jusqu'à la conquête franque de Charlemagne, se mit probablement en place durant cette période d'anarchie : la couronne fut dévolue par les ducs à l'un d'entre eux, élu.

 

 

Le royaume lombard d'Italie [modifier]

La région d'Italie actuellement nommée Lombardie où se situe la ville de Milan, conserve par son nom le souvenir du royaume lombard en Italie. Entre autres témoignages, la toponymie de la Lombardie centrale atteste la présence de ces envahisseurs germaniques à travers des noms de lieux contenant la racine germanique -fara- ou formés avec le suffixe -engo (du germanique ing(o) : fils, descendant) (dont Marengo, célèbre pour sa bataille). Quant à la langue lombarde elle fut certainement parlée jusqu'au début du VIIIe siècle au moins ; puis elle disparut totalement au IXe siècle.

 

À la fin de la rapide conquête franque (774) et avec la suppression des duchés de Toscane (Tuscie), de Spolète et de Cividale (Frioul) en 776, un seul duché lombard résiste plus ou moins en Italie méridionale : le duché de Bénévent qui se considère comme l'héritier du royaume lombard et qui s'élève en principauté. Relativement proche de Byzance sur le plan culturel (par l'intermédiaire du duché de Naples), il demeura indépendant jusqu'à la conquête normande au XIe siècle, brièvement soumis par les Francs à partir de 787.

 

Quand ils entrèrent en Italie, les Lombards n'avaient jamais connu l'autorité impériale. Ils étaient de plus encore probablement en majorité païens, quoiqu'un certain nombre d'entre eux fut touché par l'arianisme. En plus de leurs déprédations et du choc culturel que causa leur venue dans le monde romain du Bas-Empire, leur foi constitua un puissant frein à leur intégration dans la péninsule. Dans les faits, le royaume des Lombards demeura le dernier royaume « hérétique » d'Europe occidentale (même si l'arianisme est encore important en Espagne wisigothique officiellement catholique) en dépit ? ou à cause ? de la proximité de Rome et d'une Papauté toujours plus influente.

 

Ce sont les rois Authari (élu en 584) et surtout Agilulf qui installèrent véritablement le « royaume lombard » en Italie. Les ducs, surtout dans le nord de la péninsule, les gastaldii (du germanique, signifiant les « hôtes », les « serviteurs ») et les colonies militaires lombardes (les arimannii : du germanique ; signifiant les « hommes libres », c'est-à-dire les « guerriers » pour un peuple germanique) fournirent le premier cadre, politique et militaire, du royaume. Ce cadre, essentiellement rural, constitua la structure dans laquelle vécurent des paysans italiens, désormais liés à la terre : les coloni.

 

Après la restauration de la royauté, les Lombards massacrent les « Romains puissants » (la noblesse). La classe sénatoriale, qui avait conservé son pouvoir sous Odoacre, les Goths et les Byzantins, est laminée. L'efficace administration romaine, préservée autrefois par Théodoric, fut anéantie. on ne sait pas si les Romains sont réduits en esclavage ou s?ils conservent leur liberté personnelle. La situation semble varier selon les conditions d?arrivée des envahisseurs. De toute façon, le pouvoir politique leur échappe au profit des guerriers lombards et leurs familles. Les terres d?État (fisc) et celles des dirigeants romains sont confisquées. Les petits propriétaires doivent verser des droits correspondant au tiers des produits de la terre. Peu à peu, ils s?appauvrissent et deviennent en quelque sorte les colons des Lombards. Á la différence des peuples germaniques avant eux comme les Burgondes et les Wisigoths, les Lombards ne partagent pas leurs terres avec les autochtones.

 

L?Italie de la fin du VIe siècle siècle est dépeuplée par la guerre et la maladie, la famine et les inondations, et la peste fit son apparition au début du VIIe siècle avec son lot de victimes. Les habitations rurales de la plaine sont repoussées vers les collines et les montagnes, les champs et les systèmes d?irrigation sont laissés à l?abandon.

 

Les rois ariens du début du VIIe siècle mirent en place le second cadre, administratif et juridique, du royaume : l'administration de la cour royale à Pavie, capitale lombarde à partir de 626, supplantant Milan, Monza et Vérone. Il fallut attendre le roi Arioald pour que dans la capitale lombarde une administration soit fonctionnelle. Celle-ci fut beaucoup inspirée par la bureaucratie byzantine.

 

En 643, le roi Rothari fait écrire la loi de son peuple par un édit en latin (l'Édit de Rothari), les Leges langobardorum qui coexistèrent avec la loi romaine dans un royaume coupé en deux : Les Lombards, détenant du pouvoir politique et militaire, et les « Italiens » faisant fonctionner l'Église et l'administration.

 

Au VIIIe siècle, notamment à travers les lois de Ratchis (746) et d'Aistolf (ou Aistulf) (755), l'influence du droit romain grandit à la cour de Pavie ce qui peut nous prouver une certaine romanisation des Lombards, de la noblesse et de la cour royale du moins.

 

Le royaume lombard d'Italie connut ses plus grandes extensions sous les règnes des roi Agilulf (591 - 615), Rothari (636 - 652), Grimoald (662 - 671) et surtout Liutprand (712?744), le plus grand des rois lombards, qui amena le royaume à son apogée malgré son échec dans sa tentative d'unification italienne.

 

 

Byzance, Rome et les Lombards [modifier]

Un conflit entre trois pouvoirs caractérise l'histoire du royaume lombard en Italie : le pouvoir de Rome, siège apostolique ; le pouvoir byzantin, reliquat de la tentative de reconquête de l'Occident entreprise par le général Bélisaire sous le règne de Justinien et le pouvoir des rois lombards. Aussi, la situation politique de la péninsule ne fut jamais réellement stable sous ces derniers.

 

Contre Byzance, les Lombards emportent d'abord les possessions médidionales qui deviennent les duchés de Spolète et de Bénévent en 570 et 571. Après une timide tentative de reconquête impériale menée en 590, les Lombards prennent ensuite Gênes (sous Rothari, en 650). L'exarchat de Ravenne (enclave byzantine constituée autour de la dernière capitale de l'Empire d'occident), communément appelé Romania, continue cependant d'échapper à leur contrôle jusqu'en 751 et ce, en dépit de plusieurs tentatives de la part de ces derniers. Quant à la Vénétie et à Naples, elles échappent au joug lombard.

 

Aux VIIe et VIIIe siècles, les relations des Lombards avec l'Église romaine et, durant une période plus courte, avec l'aristocratie romaine, sont quant à elles détestables.

 

Rome, d'abord officiellement rattachée à l'exarchat de Ravenne et Byzance, voit le pouvoir du pape se substituer à celui d'un empereur lointain et incapable d'intervenir sur le sort de ses sujets péninsulaires, tandis que la primauté du siège apostolique romain s'affirme de plus en plus sur les autres évêchés de la péninsule.

 

Agilulf fut le premier souverain lombard à se convertir à l'orthodoxie non sans entraîner de vives résistances au sein de son peuple. Ses successeurs, en effet, revinnent vite à l'hérésie arienne et le roi arien Rothari confisque les biens romains de son royaume. Le roi Aripert (653?661) se convertit au catholicisme mais il décide de se rattacher à l'Église d'Aquilée qui refuse l'autorité papale sur le Frioul. Le roi Perctarith est finalement celui qui installe l'orthodoxie romaine dans le royaume, sans pour autant que les relations politiques lombardes avec Rome s'améliorent durablement. En 698, un rapprochement a pourtant lieu sous le règne du roi Cunipert : un concile met fin au schisme d'Aquilée et les biens de Rome sont restitués. Liutprand, dans son rêve de gouverner toute la péninsule italienne, mit plus tard à profit les divergences entre Rome et Byzance, alors iconoclaste, pour tenter de s'approprier Ravenne.

 

Finalement, contre des Lombards de plus en plus pressants et menaçants, Rome se tourne vers les Francs, d'abord sans succès avec le Pape Grégoire III, en 739 ? 740. Cependant, le successeur de ce dernier, Zacharie, décide d'appuyer la famille carolingienne lorsque cette dernière usurpe la royauté au dernier roi franc mérovingiens, Childéric III : cet événement majeur fait basculer les relations entre Lombards et Francs. Après la prise de Ravenne par les Lombards (751), en effet, Aistolf tente de prendre Rome. Le pape Étienne II effectue alors un voyage en Gaule en 754 pour demander l'aide de Pépin le Bref, nouveau roi des Francs. Le roi accomplit alors deux brèves expéditions contre Astolf, en 754 et en 756, plaçant ainsi Rome et la Papauté sous sa protection. Il est probable que le roi franc a évité de trop affaiblir les Lombards afin de les conserver comme alliés éventuels.

 

Le dernier roi des Lombards fut Desiderius, ou « Didier », qui régne jusqu'en mars 774. Ce souverain au tempérament indécis tente de contrebalancer l'influence franque en se rapprochant du duché de Bavière. En 772, Charlemagne répond à l'appel à l'aide du pape Étienne II, menacé par Didier, et intervient en Italie au printemps 773. Il prend Pavie en mars 774 après un siège difficile mais une conquête rapide et sans résistance notable, mettant ainsi fin au règne de Didier et à la domination lombarde sur l'Italie. Le manque de cohésion entre les différents ducs lombards et l'une des principales causes de leurs trois défaites face aux Francs.

 

Le jeune souverain carolingien, compte tenu de l'importance stratégique de l'Italie pour l'Église, prend néanmoins à cette occasion le titre de « roi des Lombards », plaçant ainsi la péninsule sous son contrôle direct. Il prélève également une partie du royaume des Lombards pour le siège apostolique, acte qui est à l'origine de la création des États pontificaux et qui existèrent jusqu'au milieu du XIXe siècle. Ainsi, le Franc honore la promesse de protéger Rome comme l'avait fait son père à l'évêque de Rome.

 

C'est dans ce contexte que le Lombard Paul Diacre (Warnefried de son vrai nom) put participer à la Renaissance carolingienne et que l'influence du monastère de Bobbio gagna le royaume des Francs.

 

Quant aux Lombards, ils conservèrent leurs lois nationales et s'accomodèrent tant bien que mal du pouvoir carolingien. Le nom de « Langobardorum » pour désigner l'ancien royaume lombard resta en vigueur jusqu'en l'an 817, date à laquelle on protesta pour que la péninsule retrouve son nom d'« Italie » pour devenir le royaume d'« Italie » (du Nord).

 

 

Liste des rois lombards [modifier]

Note : jusqu'à leur entrée en Italie, les chefs lombards sont semi-légendaires ; on ignore quel titre exact ils portaient et s'ils en portaient un même, même si la tradition lombarde du royaume d'Italie leur attribue le titre de Duc.

 

Avertissement concernant les noms propres du haut Moyen Âge

 

 

 

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De nombreuses graphies existent pour les noms propres germaniques de cette période : celles-ci sont dues soit aux scribes, soit à l'évolution de la langue durant la période qui s'étend du Ve au VIIIe siècle, soit aux historiographies française et allemande du XIXe siècle.

 

Si la graphie la plus proche du nom original est préférable, lorsque qu'une graphie moderne est d'usage courant ? en particulier dans le cas de personnages célèbres ? cette dernière est ici privilégiée pour des raisons de cohérence des liens.

 

Dans ce cas, la forme la plus courante dans l'historiographie française est utilisée en priorité : la forme germanique ou latine est citée entre parenthèses et en italique. Exemple : Clovis (Chlodowech).

 

 ???-??? : Agelmund

 ???-??? : Lamissio

 ???-??? : les frères Ibor et Agio

 ???-??? : Lethuoc

 ???-??? : Hilduoc

 ???-??? : Goduoc

 ???- v. 490 : Claffo

v. 490 - v. 510 : Tatto

v. 510 - v. 539 : Waccho

v. 539 - v. 563 : Alduin

 

Rois lombards d'Italie [modifier]

568 : Alboïn (roi depuis 563 environ ; assassiné)

572 : Cleph (assassiné après 18 mois de règne)

574 - 584 : suppression de la royauté ; anarchie

584 : Authari (arien ; rétabli la royauté)

590 : Agilulf (catholique en 603)

616 : Adaloald (baptisé en 603 ; renversé, éxilé et assassiné {?})

626 : Arioald (arien)

636 : Rothari (arien)

652 : Rodoald (arien ; assassiné)

653 : Aripert (catholique)

661 : Pertharite (catholique ; renversé et éxilé) et Godepert (arien ; assassiné)

662 : Grimoald (usurpateur ; arien {?}, pas très catholique en tout cas)

671 : Garibald (arien ; éxilé et/ou assassiné après trois mois de règne)

671 : Perctarith (restauré ; catholicisme religion officielle du royaume lombard en 671 ; assassiné)

688 : Cunipert (associé au trône depuis 678)

700 : Liutpert

700 : Raghinpert

701 : Aripert II

701 : Liutpert (second règne ; meurt noyé de force)

703 : Aripert II (second règne ; meurt noyé après sa défaite)

712 : Ansprand

712 : Liutprand

744 : Hildeprand (règne 6 mois)

744 : Ratchis (abdique ; s'éxile avec sa famille au Mont-Cassin)

749 : Aistolf (ou Aistulf)

756 : Ratchis (second règne)

757 : Didier (meurt cloîtré)

759 : Adalgis (co-roi)

774 : Charles Ier le Grand (« Charlemagne »), roi des Francs et des Lombards

Liste des ducs puis princes lombards de Bénévent ;

Liste des ducs lombards de Spolète ;

Liste des princes lombards de Salerne ;

Liste des princes lombards de Capoue

 

Liens externes [modifier]

Les Lombards, derniers barbares du monde romain par Jean-Pierre Martin, Directeur de recherche au CNRS.

 

Sources de l'histoire des Lombards [modifier]

La plupart de nos connaissances au sujet de l'histoire mythique et semi-mythique des Lombards proviennent de l?Histoire des Lombards (« Historia Langobardorum »), écrite autour de l'an 780 par l'historien Paul Diacre ou d'une tradition orale nationale, mise par écrit au milieu du VIIe siècle : l'Origo gentis Langobardorum.

 

Enfin, les Leges langobardorum, écrites à partir de l'Édit de Rothari, furent modifiées et enrichies jusqu'au XIe siècle dans le duché de Bénévent et servirent de modèles pour les lois du Moyen Âge italien.

 

 

Bibliographie [modifier]

Gianluigi Barni, La Conquête de l'Italie par les Lombards, éd. Albin Michel, coll. « le mémorial des peuples », Paris, 1975 ;

François Bougard (trad. et présentation), Paul Diacre, Histoire des Lombards, éd. Brepols, coll. « Miroir du Moyen Âge », Paris, 1998

http://fr.wikipedia.org/wiki/Lombards

Les Rois maudits est un roman historique en sept tomes de Maurice Druon publié entre 1955 et 1977 par Del Duca :

 

Le Roi de fer (1955)

La Reine étranglée (1955)

Les Poisons de la couronne (1956)

La Loi des mâles (1957)

La Louve de France (1959)

Le Lis et le Lion (1960)

Quand un Roi perd la France (1977)

Les six premiers volumes ont fait l'objet d'une nouvelle édition, corrigée sur la forme, entre 1965 et 1966.

 

« Maudits, tous maudits jusqu?à la treizième génération de vos races ! » C'est en maudissant le roi de France Philippe IV le Bel ainsi que sa descendance que Jacques de Molay, Grand Maître des Templiers périt dans les flammes du bûcher en 1314. Pendant plus d?un demi-siècle, les rois se succèdent sur le trône de France, entourés de personnages hauts en couleurs comme Robert d'Artois

http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Rois_maudits

 

Anhubert
d'ou vient le Nom LOMBARD .?
Envoyé le: mercredi 9 août 2006 09:44


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Messages: 11

Bonjour,

J'ai des LOMBARD parmi mes ancêtres. Ils étaient de Chateau-Garnier (Vienne)

http://gw.geneanet.org/anhubert

Amicalement

Annie

evepre
d'ou vient le Nom LOMBARD .?
Envoyé le: vendredi 18 août 2006 08:38



Inscrit le: 17/04/2005
Messages: 253
Bonjour j'ai des Lombard dans l'aude, e.prevost@voila.fr, evelyne
D.Litvine
d'ou vient le Nom LOMBARD .?
Envoyé le: lundi 23 août 2010 18:02



Inscrit le: 20/05/2004
Messages: 2
lire le livre
Histoire des LOMBARDS présentation et raduction par François Bougard
édition de poche BREPOLS mirorie du Moyen Âge,
non les lombards ne viennent pas d'Espagne. Voir le dictionnaire,il y a actuellement des rues Lombard un peu partout en Europe + aux USA + Londres le quartier des affaires, et également encore le taux Lombard, lire leur histoire.
La Lombardie est en Italie.
Amicalement
D. Lombard
Jacqueline.P164
d'ou vient le Nom LOMBARD .?
Envoyé le: lundi 23 août 2010 20:13



Inscrit le: 29/04/2006
Messages: 18 731

Bonsoir,



Voici un nom attribué à des personnes originaires de LOMBARDIE, ou plus largement, à des Italiens.

Dans certains cas plus rares, il aurait pu désigner un usurier ou un banquier puisque, au Moyen-Age, les Italiens s'occupaient fréquemment du commerce de l'argent.

Source : LES NOMS DE FAMILLE DE LA LOIRE

Amicalement
Jacqueline
Aide dans le 42 et le 43


Lydia.C84
d'ou vient le Nom LOMBARD .?
Envoyé le: jeudi 7 octobre 2010 19:06



Inscrit le: 14/12/2007
Messages: 1 033
Bonsoir,Il y a pas mal de Lombard dans les hautes alpes 05 mais il y a aussi des lombardo d'origine Italienne a voir Book
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